A propos..
Ronnie Jiang est une artiste plasticienne née à Medan, dans le nord de l'île de Sumatra, en Indonésie. Elle débute par le croquis en 1998 avec des œuvres influencées par l’univers fantastique de science-fiction de Hans Ruedi Giger. Ses premières créations, exposées à Londres puis à Bucarest en 2013, marquent le déclenchement de sa carrière d’artiste peintre.
Elle s’installe en France en 2008. Après quelques collaborations en tant que styliste, elle se dirige avec vers la création plastique. Si elle envisage le design pour répondre aux besoins des consommateurs en donnant notamment un style, sur la toile son objectif est autre. Ronnie Jiang revendique l’acte de peindre pour réaliser une œuvre libre, sans focalisation sur des fonctions à atteindre et susceptible d’évoluer.
Ses œuvres picturales transportent vers un imaginaire aux contrées chimériques et ouvrent les portes d’un ailleurs entre comédie et féérie. Son approche se positionne entre la peinture traditionnelle et la culture de l’animé avec notamment des portraits expressifs qui ont cette particularité d’être parfaitement identifiables par la peau de leur personnage qui est grise et diaphane.
Les scènes qu’elle propose évoquent, de manière très poétique, l’univers de la danse et du conte. Les natures mortes sont sexuées et des personnages des cartoon y côtoient des animaux loufoques ou familiers. Les représentations picturales dans ses tableaux, à l’étrangeté patente, semblent échappées d’un pays des merveilles. Réalistes mais déformées, elles s’entrechoquent au sein de plusieurs cultures et époques.
Au premier regard, une certaine candeur peut sembler apparaitre dans les œuvres de l’artiste indonésienne. Au second, se dévoile une conscience sociale parfaitement ancrée. C’est ainsi que certaines de ses séries dénoncent avec humour les travers de notre société en infiltrant, presque en filigrane, des messages critiques. Son audace résonne avec son parcours atypique ; celui d’une artiste contemporaine à la fluidité fertile. Depuis ses premières expositions en 2013, ses œuvres parcourent l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Ronnie Jiang vit et travaille aujourd’hui à Paris. Canoline Critiks.
Démarche artistique
Ronnie Jiang combine subtilement et avec dérision les récits pour dénoncer les contradictions du monde d’aujourd’hui. Portraits réalistes et personnages de cartoons issus de cette série dédiée à la réflexion sociale se côtoient et dialoguent. L’intérêt de leur confrontation s’amplifie par une dualité de tonalités. Les hommes, femmes et enfants peints dans des tons sobres gris et chairs sont chahutés par la flamboyance des couleurs des personnages animés tels que Pinnochio ou Donald Duck.
Portraits, visages, lèvres, yeux, bustes, seins…. Dans cette série dédiée à la déstructuration des corps, une joyeuse anatomie se construit et se déconstruit sur les traces du cubisme. Les fragments charnels Géométrisés mais toujours réalistes s’identifient sans failles et se libèrent dans leurs contorsions. On décèle comme habituellement dans le travail de Ronnie Jiang quelques personnages de cartoons et de personnages célèbres tels que Picasso ou Dali. Les individualités affirmées et charismatiques jaillissent sans être désincarnées. Ces créatures inédites, étranges et imposantes montrent une certaine spatialité des formes. Leurs juxtapositions induisent la possibilité d’un récit nouveau. En dépit du mystère suggéré, le trait maîtrisé et maniéré s’inscrit dans la filiation figurative.
L’artiste révèle ici par l’humour les travers de la société de l’information, des fake news, de l’innocence humaine, les rapports de domination et des guerres qui détruisent le monde. Ces œuvres entendent bousculer les consciences. Ronnie Jiang pratique l'art avec engagement. Elle aspire à faire passer un message accessible en transmettant un certain symptôme générationnel. Canoline Critiks.
Ronnie Jiang est une artiste plasticienne née à Medan, dans le nord de l'île de Sumatra, en Indonésie. Elle débute par le croquis en 1998 avec des œuvres influencées par l’univers fantastique de science-fiction de Hans Ruedi Giger. Ses premières créations, exposées à Londres puis à Bucarest en 2013, marquent le déclenchement de sa carrière d’artiste peintre.
Elle s’installe en France en 2008. Après quelques collaborations en tant que styliste, elle se dirige avec vers la création plastique. Si elle envisage le design pour répondre aux besoins des consommateurs en donnant notamment un style, sur la toile son objectif est autre. Ronnie Jiang revendique l’acte de peindre pour réaliser une œuvre libre, sans focalisation sur des fonctions à atteindre et susceptible d’évoluer.
Ses œuvres picturales transportent vers un imaginaire aux contrées chimériques et ouvrent les portes d’un ailleurs entre comédie et féérie. Son approche se positionne entre la peinture traditionnelle et la culture de l’animé avec notamment des portraits expressifs qui ont cette particularité d’être parfaitement identifiables par la peau de leur personnage qui est grise et diaphane.
Les scènes qu’elle propose évoquent, de manière très poétique, l’univers de la danse et du conte. Les natures mortes sont sexuées et des personnages des cartoon y côtoient des animaux loufoques ou familiers. Les représentations picturales dans ses tableaux, à l’étrangeté patente, semblent échappées d’un pays des merveilles. Réalistes mais déformées, elles s’entrechoquent au sein de plusieurs cultures et époques.
Au premier regard, une certaine candeur peut sembler apparaitre dans les œuvres de l’artiste indonésienne. Au second, se dévoile une conscience sociale parfaitement ancrée. C’est ainsi que certaines de ses séries dénoncent avec humour les travers de notre société en infiltrant, presque en filigrane, des messages critiques. Son audace résonne avec son parcours atypique ; celui d’une artiste contemporaine à la fluidité fertile. Depuis ses premières expositions en 2013, ses œuvres parcourent l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Ronnie Jiang vit et travaille aujourd’hui à Paris. Canoline Critiks.
Démarche artistique
Ronnie Jiang combine subtilement et avec dérision les récits pour dénoncer les contradictions du monde d’aujourd’hui. Portraits réalistes et personnages de cartoons issus de cette série dédiée à la réflexion sociale se côtoient et dialoguent. L’intérêt de leur confrontation s’amplifie par une dualité de tonalités. Les hommes, femmes et enfants peints dans des tons sobres gris et chairs sont chahutés par la flamboyance des couleurs des personnages animés tels que Pinnochio ou Donald Duck.
Portraits, visages, lèvres, yeux, bustes, seins…. Dans cette série dédiée à la déstructuration des corps, une joyeuse anatomie se construit et se déconstruit sur les traces du cubisme. Les fragments charnels Géométrisés mais toujours réalistes s’identifient sans failles et se libèrent dans leurs contorsions. On décèle comme habituellement dans le travail de Ronnie Jiang quelques personnages de cartoons et de personnages célèbres tels que Picasso ou Dali. Les individualités affirmées et charismatiques jaillissent sans être désincarnées. Ces créatures inédites, étranges et imposantes montrent une certaine spatialité des formes. Leurs juxtapositions induisent la possibilité d’un récit nouveau. En dépit du mystère suggéré, le trait maîtrisé et maniéré s’inscrit dans la filiation figurative.
L’artiste révèle ici par l’humour les travers de la société de l’information, des fake news, de l’innocence humaine, les rapports de domination et des guerres qui détruisent le monde. Ces œuvres entendent bousculer les consciences. Ronnie Jiang pratique l'art avec engagement. Elle aspire à faire passer un message accessible en transmettant un certain symptôme générationnel. Canoline Critiks.